Pour satisfaire son libido, A. Kh. Ba n’a pas trouvé mieux que d’agresser sexuellement une malade mentale. Inculpé pour viol sur une personne vulnérable, il a pris 10 ans.

A.Kh. Ba, âgé de 25 ans et cultivateur de son état, aura tout le temps, à la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda pour méditer sur son acte odieux sur une personne vulnérable. En effet le juge après avoir requalifié les faits initialement retenu de viol sur une personne vulnérable en raison de son état de santé psychique en viol et tentative de viol sur une personne vulnérable en raison de son état de santé psychique a déclaré le prévenu coupable et l’a condamné à 10 ans de réclusion criminelle.

Dans cette affaire inscrite au rôle d’audience de la dernière session de la chambre criminelle de l’année 2022, les faits remontent au cours du mois de janvier 2021 à Diokoul dans la commune de Ndam, département de Koumpentoum.

C’est une personne anonyme qui avait alerté la brigade de gendarmerie de cette localité du viol de la dame. Sans tarder, les gendarmes avaient procédé à l’interpellation du présumé auteur Abdou Khadre Ba.

Entendue, la présumée victime M.C. Diallo, dans un de ces moments de lucidité faisait savoir que le mis en cause ne cessait de lui faire la cour mais qu’elle l’avait éconduit. Mais un jour, avait-elle révélé,  le prévenu l’a trouvé en brousse alors qu’elle cherchait du bois mort et a sexuellement abusé d’elle. Elle avait ajouté que la veille, le mis en cause l’avait encore trouvée en brousse mais au moment où il avait voulu la contraindre à un rapport sexuel, il avait été surpris par son mari.

L’époux, interrogé, avait confirmé ses dires, soutenant avoir surpris A.KH.Ba nu sur son épouse. A son arrivée, ce dernier avait pris la fuite, laissant ses vêtements sur place. Il avait alors pris les vêtements et s’était rendu au chef de village pour le dénoncer.

L’accusé avait reconnu les faits. Il reconnaissait également que la victime ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Un examen médico-psychiatrique sur la partie civile a permis au psychiatre de diagnostiquer une schizophrénie paranoïde.

Ainsi selon le parquetier, le prévenu a tout simplement profité de l’état de santé psychique de la victime pour lui imposer un rapport sexuel. C’est pourquoi il a requis contre lui une peine de 20 ans de réclusion criminelle.

Le juge a été plus clément, en condamnant le prévenu à 10 ans ferme.

 

orientalactu.com/EnQuête