Ce mercredi dernier à Tambacounda, une rencontre regroupant les services déconcentrés des ministères qui travaillent dans le cadre de la protection sociale, acteurs de la société civile, les partenaires et les autorités locales de la région a été organisée à la gouvernance.
Cette rencontre, qui selon le coordonnateur Youssou Diop vise à promouvoir et à partager avec les participants sur le projet Oscar (organisation de la société civile sur la recherche action) a été présidée par l’adjoint au gouverneur Salmone Fall.
Ce projet financé par l’Union européenne pour un montant de 500 millions vise dans son objectif général à contribuer à une protection (ODD3 et 8) pour toutes et tous (ODD5 et 10), en renforçant l’implication des organisations de la société civile (ODD16) au Sénégal.
Dans son objectif spécifique, il s’agit de renforcer la capacité d’analyse, de proposition et d’influence des organisations de la société civile (OSC) sénégalaise pour une politique concertée de protection sociale, plus inclusive et sensible au genre. Oscar est un projet qui excelle dans le cadre de la protection sociale.
À en croire le coordonnateur, la rencontre est un prétexte pour faire connaître le projet et engager les acteurs dans sa mise en œuvre. Le projet Oscar qui a commencé en mars 2020 va durer 3 ans. Le 1er lancement de ce projet dans la région Tambacounda se justifie par la disponibilité et l’engagement des autorités. Pour M. Diop le projet fera le tour du pays et tous les régions sont impliquées. Le projet qui travaille en étroite collaboration avec les autres organisations de la protection sociale va apporter une nouveauté selon le coordonnateur. Celle-ci consiste à mettre sur pieds un plateforme numérique digital qui va accompagner l’État dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des filets de protection sociale dont les bourses de sécurité familiale, la carte d’égalité des chances et la gratuité des soins au niveau des enfants, des femmes et des personnes âgées.
La volonté de mettre en place ce nouveau projet de protection sociale est parti d’un constat selon Youssou Diop. « Par rapport au contexte qui avait prévalu, beaucoup d’efforts ont été fait à travers les stratégies et programmes. Les cinquante dernières années on a constaté qu’il y’avait des limites dans l’application, car seul 49% bénéficiaient de cette protection sociale. Quand on s’est basé sur l’indicateur développement humain (IDH), et sur le niveau de pauvreté des zones les plus atteintes, on s’est rendu qu’il y’avait beaucoup d’efforts à faire » lâche t-il.
Pour mener à bien ce projet et réussir le pari, des stratégies ont été élaborées. Ces dernières sont le respect des droits des individus, la prise en compte de l’aspect genre, du multipartenariat et de la multisectorialité.
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