Abdoulaye Dianko, élève coranique, âgé de 20 ans a comparu hier, devant le tribunal de grande instance statuant en matière criminelle pour le chef d’inculpation de viol sur un enfant de moins de 13 ans. La victime L.C est une fillette âgée de 6ans qui jouait en cache-cache avec ses amies.
En effet il ressort des éléments de l’enquête préliminaire que la fillette de 6 ans était en train de jouer à cache-cache avec ses camarades. C’est ainsi qu’elle était allée se cacher derrière le lit dans le quel était couché Abdoulaye Dianko. Celui-ci sans crier gare, l’avait alors saisie, l’avait fait monter sur le lit, avant d’enlever son pagne, pour la violer. Après avoir satisfait son libido et commis son forfait, le violeur avait laissé partir la fillette.
Sentant des douleurs atroces après l’ignominie dont elle venait d’être victime. La fillette qui saignait abondamment est allée se plaindre auprès de sa maman.
Ses parents la transporte au centre de santé de Makacolibantang.
Dans le certificat médical le docteur Tamsir Ndiaye constatait une vulve souillée de sang, une déchirure vulvaire ainsi qu’une perforation hyménale. À la lumière de ces éléments le médecin conclut la thèse du viol. Il saisit alors le poste de Gendarmerie de Makacolibantang pour les informer de la présence dans sa structure d’une jeune fille nommée L.C, âgée de 6 ans et qui serait victime de viol.
Les gendarmes se déplaçaient sur les lieux où ils trouvaient la victime sur une table de soins, en piteux état, et avec les habits tâchés de sang. Interrogée, elle désignait le nommé Abdoulaye Dianko comme son bourreau.
Interrogé et placé en garde vue, le sieur Dianko reconnaissait les accusations de la victime.
Après l’ouverture de l’information, il réitérait ses aveux.
Devant la chambre criminelle, la fillette de 6 ans accompagnée par son père se réfugier dans son silence. Elle ne voulait piper mot. Son père déclarait qu’il avait eu beaucoup de mal à l’amener au tribunal. Après que l’interprète l’a rassuré, la fille a commencé à parler. Elle est revenu très sommairement sur les circonstances de son viol en pleur. Elle désigne néanmoins le prévenu comme étant celui qui l’a violé.
Quant à l’accusé, il avait un comportement qui amenait à douter de sa santé mentale. Il arrivait à peine à se faire comprendre, ces propos étaient ambigus et incohérents. Dans ces rares moments de lucidité, il disait, s’adressant aux gendarmes armés dans la salle « si je parle, ils vont me tuer ». La présence des gendarmes mais également de son maître coranique le mettait visiblement mal à l’aise. » Si je parle, il va me frapper ». Disait-il. Parfois il s’accrochait sur le micro et refusait de le remettre. « Oui je demande pardon, ne me faites pas de mal » lançait-il par moment.
C’est pourquoi dans sa réquisition le parquet a tout simplement demandait au juge une expertise psychiatrique pour évaluer les facultés mentales du prévenu.
Dans la même veine que le ministère public, la défense a reconnu que son client ne jouit pas de toutes ces facultés. Et par conséquent sa place ne peut être en prison. Il requiert de ce fait l’acquittement.
Le juge a renvoyé le délibéré de cette affaire à la date du 23 décembre.
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