En tournée agricole entamée le 12 au 15 mai, dans les régions du Sud (Tambacounda-Kédougou), le ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire (MAERSA), Aly Ngouille Ndiaye a officiellement lancé les travaux d’aménagement de la vallée de Dialacoto, ce week-end dernier.
Dans le cadre du lancement de travaux d’aménagement du bas fond, le MAERSA s’est rendu à Dialacoto. Sur place, il a lancé les travaux d’aménagement du bas fond.
La commune de Dialacoto, dans le département de Tambacounda a eu une situation géographique particulière. En effet, elle se trouve bloquée d’une part par le parc Niokolo koba et d’autre part par la forêt classée. Ce qui limite considérablement ses potentialités en terres cultivables. L’aménagement de cette vallée apparait donc aux yeux du premier magistrat de la commune, comme une opportunité à saisir par ses populations. « C’est une bouffée d’oxygène pour nous parce que nous nous sommes à l’étroit. A un (1) kilomètre devant nous, se trouve le parc Niokolo koba. A 800 mètres derrière nous avons la forêt classée », dit-il.
Avec cet aménagement, la population de Dialacoto va bénéficier de terres cultivables pour élargir ses activités agricoles, ajoute le maire.
Ce sont 260 hectares de terres qui seront aménagés dans la commune à en croire le directeur général de la Sodagri, Alpha Bocar Baldé. Le projet entre dans le cadre du programme Tiers Sud dont le processus de mise en œuvre a débuté en 2019. Depuis l’année dernière une série d’aménagements de vallée et de bas fond a été lancée avec 525 hectares aménagés. Pour cette deuxième phase, 620 hectares de vallée ou de bas fond sont concernés dont la vallée de Dialacoto.
Selon le directeur Baldé, plusieurs spéculations seront cultivées dans ce bas fond. Pendant la saison hivernale, le riz y sera cultivé et les cultures de décrues seront favorisées en saison sèche.
Avec cet aménagement du bas de fond, la population de Dialacoto peut espérer dans un futur proche accéder à l’autosuffisance alimentaire, à en croire le patron de la Sodagri. En effet, des rendements de 3 à 4 tonnes à l’hectare sont prévus.
Pour le ministre Aly Ngouille Ndiaye, au-delà de la sécurité alimentaire que va apporter cet aménagement, de l’emploi sera créée pour les jeunes, les femmes et de manière générale tous les cultivateurs. « L’aménagement donne déjà du travail aux jeunes, aux femmes et à tous les agriculteurs », précise-t-il.
Avant cette étape, le MAERSA a visité quelques points de collectes d’arachides dans le département Koumpentoum. A l’issue de cette visite le ministre se dit très optimiste quant à la disponibilité de la semence pour bien démarrer la campagne agricole prévue dans la première quinzaine du mois de juin, dans cette partie du pays.
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