L’IREF de Tambacounda en partenariat avec la SOGEM a entamé hier, le reboisement de 200 hectares. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action concernant le protocole signé entre le service des eaux et forêts et la société en charge de la réalisation de la ligne à haute tension Tamba-Kidira.

Ce jeudi 2 septembre 2021, l’Inspecteur Régional des Eaux et Forêts (IREF) de Tambacounda, Mamadou Gaye a procédé au lancement officiel de la campagne de reboisement dans le cadre du protocole signé entre l’IREF et la Société de Gestion de l’Energie de Manantaly (SOGEM). Cette première activité de reboisement qui entre dans le plan d’action du protocole s’est déroulée dans la forêt classée de Botou. Pour ce lancement les éléments de l’IREF ont été accompagnés par les jeunes de la commune de Tambacounda à leur tête le directeur du CDEPS monsieur Gerrard Diamakoune.

Selon l’IREF cette campagne entre dans le cadre de la signature d’un  protocole avec la SOGEM. Pour ce premier jour, il s’agit de reboiser une surface de 20 hectares dans la forêt classée de Botou. Mille plants ont été plantés pour cette première journée avec un écart de 10 mètres entre les plants. 5 espèces locales ont été ciblées pour cette campagne. Ces dernières ont été choisies en concert avec les populations.

Le choix du lieu non plus n’est pas fortuit, en effet avec l’implantation de la ligne à haute tension de Tambacounda à Kidira, une importante quantité d’arbres a été coupée. C’est dans le but de remplacer ces arbres coupés que ce protocole a été mis en place.

Dans le cadre de ce dernier il est prévu de reboiser une surface de 200 hectares dans la région de Tambacounda.                Selon l’IREF après la  forêt classée de Botou dans le département de Tambacounda, trois (3) autres forêts classées dans le département de Goudiri  seront à leur tour reboisées dans les semaines à venir.

Concernant le suivi de ces plants, le patron des eaux et forêts de la  région assure qu’il sera effectif. A la fin de l’hivernage ses éléments vont procéder au nettoyage autour des plants afin de lutter contre les feux de brousse mais aussi apporter si nécessaire de l’eau pour l’arrosage.

A en croire l’IREF avec  l’alourdissement des sanctions encourues pour la coupure illicite de bois, l’activité a diminué mais elle ne s’est pas estompée. ‘’Certains s’adonnent toujours à cette pratique, mais le service des eaux et forêts en collaboration avec l’ensemble des forces de l’ordre et de sécurité traquent ces délinquants et les traduisent devant la justice.’’ Prévient-il. Néanmoins le commandant Gaye n’a pas manqué de rappeler que le service qu’il dirige ne se limite pas seulement à la répression des mis en cause, il milite aussi pour la sensibilisation des populations.

Dans la région de Tambacounda l’activité de coupe illicite de bois est plus intense dans la zone du Boundou précisément à Goumbayél et Dianké Makha. Avant elle était concentrée dans la frontière Sénégalo-Gambienne à Saré Eli.

Pour Gerrard Diamakoune, Directeur du CDEPS de Tambacounda, c’est une fierté pour eux en tant que structure de jeunesse de participer à cette activité de reboisement. C’est pourquoi, dans un contexte de covid-19, ils ont pu mobiliser 50 jeunes volontaires pour accompagner les agents des eaux et forêts.

 

 

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