Aprés la réaction des mareyeurs qui ont observé une journée sans poisson le jeudi dernier et demandé son départ, le directeur du marché aux poissons de Tambacounda, Adama Signaté joint par  »orientalactu » a voulu apporter sa part de vérité sur le différend qui l’oppose avec les locataires du marché corona.

Pour monsieur l’avait interpellé sur deux (2) points. La première concerne la question de l’eau et la seconde à la présentation du rapport de la gestion quotidienne du marché.

Sur la question de l’eau le directeur avoue que le marché a des difficultés d’accès au liquide précieux. Il renseigne qu’à son arrivée il a trouvé une facture de la Sen Eau. N’ayant pas de fonds pour le paiement, il a demandé à la mairie de payer cette facture car c’est elle qui avait souscrit à l’abonnement et à commercialiser cet eau dans la construction des cantines pour le marché aux légumes, à côté du marché aux poissons. La mairie a opposé un niet catégorique car estimant que c’est à la direction du marché de payer. D’où la première raison de la non disponibilité de l’eau. Le directeur ajoute qu’il y’a un moratoire de la Sen Eau destiné à la mairie, qui avait finalement décidé de payer la facture d’eau.

Malgré cet effort de la mairie, la Sen Eau dit-il a exigé le paiement d’une autre facture. Celle-ci concerne la bouche d’incendie du marché aux légumes. Mais, là Signaté estime que la Sen  »Eau » a tort de cumuler les factures, car celle de la bouche d’incendie ne concerne ni de prés, ni de loin, le marché aux poissons. De ce fait Adama Signaté estime qu’il n’est pas à l’origine du manque d’eau.

S’agissant des toilettes, le directeur affirme qu’elles sont bien fonctionnelles. Selon ses dires, les mareyeurs refusent de s’acquitter de leur devoir de payer 25 franc après usage. Ils préfèrent aller autour du marché pour faire leur besoin ce qui provoque l’insalubrité dans le marché. D’ailleurs il renseigne que le marché est nettoyé deux (2) fois par semaine.

Le directeur bat également en brèche, l’accusation selon laquelle  il n y a pas d’électricité. Il martèle que c’est faux.  » l’électricité est bien disponible dans le marché. C’est pour des risques de court-circuit que j’ai expressément demandé de couper le courant au niveau des étals. C’est juste pour une question de sécurité », lance-t-il.

D’ailleurs il signale que les mareyeurs n’ont pas hésité à exiger le renvoie les agents de sécurité de proximité (ASP) avec qui il a signé une convention.

Ainsi s’agissant du paiement des taxes et redevances, dans un effectif d’au moins 100 mareyeurs seul une trentaine s’acquitte de leur devoir.

A en croire monsieur Signaté, les mareyeurs veulent transformer le marché en un espace de sans droit. Ce qu’il n’est pas prêt d’accepter. Il considère que ces derniers devront payer leurs taxes et redevances tant qu’ils occuperont les locaux qui sont un bien de l’Etat, ni plus ni moins.

 

 

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