La 8e édition du festival « Pencum Niani » s’ouvre du 23 décembre jusqu’au  25 décembre. Trois (3) dans lesquelles, la capital du Niani va vibrer au rythme de toutes les sonorités de cette belle localité qui représente le centre du Sénégal.

Ce grand évènement culturel a une portée sous régionale avec la présence des délégations de la Gambie et du Congo Brazzaville.

Une belle initiative du conseil départemental qui est une occasion de communion des populations du Niani. Elle contribue également à raffermir les liens entre les communautés pour une paix durable. Plusieurs ethnies sont attendues lors de cette fête de la culture. Chaque ethnie montera sur la scène pour montrer la diversité et la beauté de sa culture.

Pour créer l’émulation, une compétition sera ouverte et la meilleure prestation ethnique sera primée. D’autres activités seront au menu : la vaccination du cheptel, la formation des jeunes, des conférences retraçant l’histoire du Niani, la visite des stands des transformatrices de produits locaux etc.

Pour le père fondateur de cet évènement, en l’occurrence le président du conseil départemental de Koumpentoum, monsieur Omar Sy, il s’agit d’amener chaque communauté à constater la différence de l’autre et à l’accepter. C’est à travers cette acceptation de la différence de l’autre, que les populations vivront en paix et en parfaite harmonie, souligne-t-il.

Monsieur Sy a compris que c’est uniquement à travers la paix et la volonté commune de vivre ensemble, que le Niani pourra se hisser au panthéon des localités les plus développées.

Le festival se veut donc pour les organisateurs, un cadre d’analyse, de réflexion, de proposition et de raffermissement des liens de solidarité et de fraternité. Il permet  aussi l’échange entre les gouvernants et les gouvernés afin de trouver les leviers sur lesquels appuyer pour la satisfaction des  besoins des populations.

Pour l’adjoint au Préfet du département, monsieur Henry Ndiaye Guéye, le festival permet de connaitre davantage et de mettre en valeur le patrimoine de cette partie du pays riche en histoire. « Depuis la première édition, nous avons senti la valeur ajoutée  de ce festival. Il participe concrètement à l’émergence du département. Il constitue un véritable marketing territorial à travers plusieurs secteurs comme l’élevage, la santé, le tourisme, la culture, l’économie sociale et solidaire mais aussi le sport », a-t-il dit.

D’ailleurs cette 8e édition, après une pause de 2 ans du à la Covid-19 est placée sous le thème : « La culture et le sport, deux leviers d’intégration et du développement durable ».

Le parrain de cette édition est le ministre de la culture et du Patrimoine historique, monsieur Aliou Sow.

 

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